ou comment échapper (ou non) à la maladie dans un pays sans médicaments

NB : en octobre 2024, une coupure d’électricité à l’échelle nationale touchait l’île suite à l’arrêt de sa principale centrale électrique. La réduction des importations de pétrole venant du Venezuela n’aidant en rien la situation déjà très critique à Cuba, le pays subit une crise économique (pénurie de médicaments et de nourriture, inflation …) très sévère.  

Lors de notre séjour, la ville de la Havane restait encore épargnée par les coupures d’électricité générale. Ce n’est pas le cas du reste du pays : les coupures d’électricité généralisées sont assez fréquentes (environ 1 à 3 par jours) et peuvent durer assez longtemps (en moyenne 3 à 5h environ), si les cubains qui peuvent se le permettent ont investi dans des générateurs afin de garder un minimum d’indépendance électrique, c’est loin d’être le cas pour la majorité de la population.  

Ainsi il est fréquent qu’en plein milieu d’un diner au restaurant, le courant s’éteigne et que les serveurs viennent allumer des bougies sur les tables tout en prévenant les clients que le service reprendra lorsque l’électricité sera revenue ou que le générateur aura pris le relais. 

Avec du recul, si nous devions refaire certains choix : il n’est pas sûr que nous recommanderions une pizza (congelée) dans un restaurant. Avec les coupures fréquentes, il est difficile de la conserver intacte et de respecter la chaine du froid … Si je n’ai pas été impactée personnellement par la consommation de cette pizza, ce n’est pas le cas de l’un de mes amis qui a du subir les 2 dernières semaines de voyage et rater un certain nombre d’activités pour rester se reposer …

Mes conseils :

• Niveau nourriture : privilégier des aliments avec peu de risques tel que le riz et le poulet ou des établissements possédant des générateurs capables de prendre le relais.  
• Niveau hébergement : se renseigner afin de demander si vos hôtes disposent de solutions de secours tel que des groupes électrogènes 
• Laisser vos appareils branchés même en l’absence d’électricité afin qu’ils se rechargent dès le courant rétabli (parfois en pleine nuit)